_le 23 février 2005, le directeur d'EIFFAGE immobilier Aquitaine, dépose un permis de démolition totale de tous les hangars en briques et de mes bâtiments qui vont des GK 17 à GK 20, soit de la rue Lucien Faure aux écluses des bassins à flots, ce, au profit  de la SNC les jardins des quais.

-Sans que le port autonome, complaisant, s'y oppose.

  -Sur quoi, j'écris à Monsieur le Maire de Bordeaux pour m'opposer à ce massacre, Monsieur Duchene me répond que, lorsque ma lettre était arrivée, le permis de démolir était signé mais non délivré et que cette autorisation est refusée.

 _ Alors que l'état ne peut acquérir que des bâtiments destinés au public et équipés pour cet usage, ce qui n'est pas le cas en cette occurrence, le 12 décembre 2005, le port autonome, pour satisfaire le nouvel arrivant, fait dresser une contravention de grande voirie à mon encontre_

 _a/_ cet acte ne peut être dressé que dans le but de démolir un bâtiment litigieux afin de remettre le domaine public dans son état originel, or, l’ancienne Capitainerie n’a pas été construite hors la loi, et, vu son caractère historique, elle ne pouvait pas être détruite.

_b/_ le port autonome de Bordeaux a "utilisé" le bras armé de l’état en dépêchant un agent afin qu’il dresse une contravention de grande voirie, non pour une nécessité « d’ordre public », mais dans le but qu’un acte officiel soit établi afin de mener une action juridique permettant de me spolier au profit de la société privée nouvellement arrivée qu’est la SNC les bassins à flots.

_L'agent qui a rédigé ce "document" a réussi le tour de force de cumuler 5 erreurs ou fautes en 3 lignes.

1°/ _ En mentant sur le fait d’avoir constaté que j’étais présent  «Avons constaté que M. Christian Verna occupe sans droit ni titre un bâtiment situé sur le domaine public… », alors que je n’ai jamais vu ce Monsieur (à remarquer l’étonnant laconisme concernant le propriétaire du bâtiment).

 

_ Pour être conforme à la réalité, la contravention aurait dû être rédigée ainsi : « M. Christophe Verna maintient sans droit ni titre son bâtiment situé sur le domaine public » ; «M. Christian Verna occupe sans droit ni titre un bâtiment situé sur le domaine public» relève d’un squatter occupant un bâtiment de l’état et non d’une personne payant des taxes foncières sur un bâtiment dont elle est propriétaire.

 

2°/_ Fausse, également la mention « un bâtiment » puisque j’occupais la capitainerie et un hangar que j’avais construit après obtention d'un permis de construire.

 

3°/_ L'agent n'ayant pas relevé mon identité, s’est en outre rendu coupable d’avoir enfreint l’article 4 de la loi du 6 fructidor an II : «  11. L’article 4 de la loi du 6 Fructidor an II dispose également qu’« il est expressément défendu à tous fonctionnaires publics de désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille, les prénoms portés en l’acte de naissance, ou les surnoms maintenus par l’article II, ni d’en exprimer d’autres dans les expéditions et extraits qu’ils délivreront à l’avenir ».

 

4°/_ N’ayant jamais relevé mon identité, il en a résulté que le document qu'il a rédigé ne comporte pas mes prénoms et une erreur sur le seul indiqué, Christian Verna alors que je me nomme Christophe Verna.

 5°/_ L'agent n’étant pas présent sur les lieux malgré ce qu’il consigne, s’est également parjuré en certifiant avoir constaté que j’occupais un bâtiment situé au 120 quai de Bacalan, alors qu’à cette adresse se situait une boîte de nuit nommée « le Nautilus » et que j'occupe le 116.

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